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01/09/2010

La sortie des REVES DANSANTS approche ...

... et le film fait déjà beaucoup parler de lui : Près de 9000 spectateurs ont déjà vu le film en avant-première, et les retours publics sont formidables.

 

Voici quelques un des témoignages des exploitants de cinéma du film :

" C'est assurément l'un des meilleurs films que je vois depuis longtemps." (AD)

 

" Très très emballant ! " (GT)

 

" Le meilleur film jamais réalisé sur la danse. " (DW)

 

" Le documentaire m'a embarqué dans cette aventure humaine et artistique, voir ces jeunes s'épanouir, se concentrer, se découvrir, de réconcilier avec leurs corps, de découvrir le contact, l'autodiscipline, l'art, la participation à une création, la danse, le spectacle, est un plaisir communicatif. Les cadrages, les ellipses, les personnages qui se créent et qui s'épanouissent sous nos yeux, les couleurs, cette ambiance de travail et d'excitation artistique, toute la mise en scène est d'une sobriété et d'une délicatesse ... Nous nous attachons à cette troupe, à ces professeurs qui vibrent avec leurs jeunes danseurs inexpérimentés, à fleur de peau, à ces adolescents timides, pudiques qui gagnent en assurance au fur et à mesure, à cette réinterprétation, à cette réincarnation de l'oeuvre de Pina Bausch sous ses yeux. Quelle émotion de voir ses yeux briller en découvrant sa jeunesse réincarnée, de la voir captivée par leurs gestes comme s'il s'agissait d'une première découverte. C'est un film sur les premières fois aussi, premières danses, premiers contacts, premières rencontres, c'est un très beau film sur l'adolescence et sur ceux qui gardent leur curiosité, leur énergie intactes, sur ceux qui laissent derrière eux des traces indélébiles, tout en ayant fait des spectacles, sensés être éphémères. " (BT)

 

" Magnifique film ... Et dont on comprend qu'il séduise d'éloquence ceux qui l'ont vu ! Dès le départ, avec cette image frontale de tout le groupe ado costumé et maquillé, filmé avec une économe intelligence sur un moment musical très entraînant, on rentre dans un regard à la fois fasciné et pédagogique. Pédagogie qui fait toute confiance au spectateur : pas un seul commentaire. Un vrai « grand documentaire » donc et non un reportage de journaliste paresseux. Quelle exigence, quelle claire rigueur pour filmer, il y a longtemps que je n'avais pas vu des cadres, des mouvements de caméra, aussi en accord avec leur sujet, d'une grande sensualité et rythme ; les êtres sont filmés avec pudeur mais il y a un vrai engagement cinématographique envers le sujet et la volonté de totalement l'exposer. Je crois comprendre pourquoi ce film séduit, et séduira « danseurs » ou « non danseurs » : il essaie de placer langage et découpage cinématographiques au même niveau que son sujet filmé. La chorégraphie de caméra est toujours si juste qu'elle dégage la beauté du travail de tous, l'engagement des émotions des jeunes comme des deux adultes qui dirigent les répétitions ; et une clarté cinématographique, une honnêteté envers son sujet, voilà ce qui rend précisément clair et passionnant tout sujet. En faisant un beau film sur la « danse », le travail et les sentiments, le film nous donne à respecter ces « sujets » comme il nous donne à apprécier son propre mode d'expression : quelle beauté  limpide il y a à bien filmer. Et à filmer en musique !... Sur des sons profonds et nostalgiques souvent (Nino Rota, Chaplin, lieder allemands avec voix de cabaret, etc.). Musiques très jouissives tout le long ! " (JFJ)

  

" Qu'on aime ou pas Pina Bausch, qu'on soit accro à la danse ou pas, ce film emballant est un vrai bonheur, qui va bien au-delà d'une simple histoire de chorégraphe? Pina Bausch, à quelques mois de sa mort, avait eu l'idée géniale de reprendre son fameux spectacle Kontakthof, et cette fois sans sa troupe mais avec une bande d'adolescents même pas danseurs, qui n'étaient jamais montés sur scène, qui avaient juste envie de participer, tremblants de trouille de n'être pas à la hauteur? Débuter avec une telle icône, reconnue, aimée, adulée dans le monde entier, on conçoit que la chose peut filer le frisson.
Ils viennent de tous horizons ces grands gamins, de toutes sortes de milieux et à travers ce spectacle en train de se tricoter, on voit les contacts se nouer, les personnalités s'affirmer. Il est ici d'abord question de choses très humaines, car chacun déboule avec son histoire, ses fragilités, ses incertitudes, sa méconnaissance de la culture de l'autre, ses angoisses devant l'amour, la mort et toutes ces choses qu'on découvre et contre lesquelles on s'éprouve quand on a entre 14 et 18 ans.

On est là en plein dans la manière très particulière d'aborder la danse qui a fait la marque de fabrique de Pina Bausch, cette façon de travailler avec le matériau humain, ne forçant pas les corps mais s'adaptant aux possibilités des uns et des autres, interrogeant sans cesse les danseurs sur leur vie, leur passé revenant constamment à ce qui a toujours fait le coeur de son travail : les émotions, la communication entre hommes et femmes, exprimées dans des déplacements qui paraissent spontanés à force d'être répétés, des mouvements d'une grande fluidité. Les filles ont des longues robes souples et soyeuses, les garçons portent costumes stricts et cravates.
Le film accompagne le processus des répétitions jusqu'à la première, et on mesure peu à peu ce que ce formidable travail collectif apporte à chacun jusque dans le plus intime de sa vie et combien ce labeur de toute une année peut être une formidable machine à épanouir, à décoincer, à forcer les barrages. On est dans la construction collective, certes, mais aussi dans l'écoute individuelle. La « terrible » Pina assiste à la sélection première, puis à quelques répétitions décisives, et on sent bien à quel point cette grande prêtresse de la danse contemporaine intimide et séduit à la fois. On découvre comment, en quelques commentaires, quelques regards, elle parvient, avec l'aide de deux merveilleuses danseuses de sa troupe, Jo-Ann Endicott et Bénédicte Billiet, omniprésentes au quotidien, à insuffler cette chose si bizarre qui est la force créatrice d'un groupe en osmose avec un leader aimé et admiré.

Il y a des moments doux, d'autres plus agressifs et dans ce condensé de vies personnelles, d'expériences individuelles, le talent des réalisateurs est de nous intéresser constamment aux personnes tout en nous donnant à sentir la progression de l'oeuvre, jusqu'à la maitrise finale, où chacun, prenant de l'assurance s'épanouit, se pose dans le groupe jusqu'à lui donner une harmonieuse cohérence. Et c'est fichtrement beau et fort. Pina Bausch est partie juste après au paradis, le 30 juin 2009, faire danser d'autres anges." (Gazette des cinémas Utopia)

 

 

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