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24/02/2010

Les débats autour du film

Retrouvez ici les débats en première semaine.

HARRAGAS, dans LA CROIX

"Harragas" : drames oubliés aux portes de l'Europe

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Ce film franco-algérien évoque le destin de jeunes immigrés clandestins tentant de traverser la Méditerranée

HARRAGAS de Merzak Allouache
Film franco-algérien, 1 h 35

De l’autre côté de la Méditerranée, sur les côtes algériennes, les « brûleurs » sont de plus en plus nombreux à tout tenter pour changer de vie. Brûler, c’est partir pour ne pas revenir. Détruire ses papiers d’identité, s’extraire d’une vie sans horizon, de quartiers sans avenir, poursuivre le rêve d’un destin lumineux, en Espagne ou en France. Avec pour seuls outils une liasse de billets laissée au passeur, un téléphone portable et une tenue de rechange pour augmenter ses chances de passer inaperçu, si jamais l’on atteint la destination rêvée.

Consacré par le succès populaire de la comédie Chouchou, avec Gad Elmaleh, Merzak Allouache est aussi l’auteur de longs métrages qui traduisent sur un mode plus ou moins léger les aspirations ou les frustrations de l’Algérie contemporaine et jettent des ponts vers la France (Bab-El-Oued, L’Autre Monde, Salut cousin !). Il aborde avec Harragas(surnom arabe de ces candidats au départ) la question douloureuse de l’émigration clandestine, qui, dit-il, se pose en des termes nouveaux à l’Algérie d’aujourd’hui « croulant sous l’argent mais laissant ses enfants livrés à eux-mêmes ».

Un film dédié à tous les Harragas disparus en mer

Tourné avec une équipe légère, à l’aide de caméras numériques, le film suit les préparatifs de trois amis issus d’un quartier populaire. L’un d’eux ne fera pas le voyage : « Si je pars, je meurs, si je reste, je meurs », dira-t-il avant de commettre l’ultime geste de désespoir. Sa sœur prendra sa place dans cette odyssée incertaine, à bord d’une embarcation légère équipée d’un unique moteur d’occasion, guidée par un GPS de fabrication chinoise…

Servi par de très belles images de la région côtière de Mostaganem, porté par une voix « off » qui lui imprime un ton unique, le film tourne au huis clos lorsque la nuit enveloppe le frêle esquif livré à la houle légère. Mêlés à un autre groupe d’hommes venus du bled, menacés par un fuyard armé, les trois amis comprennent qu’il leur faudra aller au bout d’eux-mêmes. Merzak Allouache dédie son film à tous les Harragas disparus en mer, rappelant que, depuis vingt ans, des milliers d’aspirants à une vie meilleure sont morts et continuent de mourir aux portes de l’Europe.
Arnaud SCHWARTZ

 

18/02/2010

Bande-Annonce du film HARRAGAS

17/02/2010

Jour2Fête rentre de Berlin avec une petite merveille !

L'équipe de Jour2Fête est très heureuse de pouvoir annoncer l'acquisition du film "Dancing Dreams, des adolescents dansent  « Kontakthof » de Pina Bausch.

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Le spectacle de danse « Kontakthof » porte à ne pas s’y tromper la marque de Pina Bausch : il y est question des formes de contacts humains, de rencontres entre les sexes, de la quête d’amour et de tendresse avec toutes les angoisses, les aspirations et les doutes qui en font partie. Il y est question des sentiments qui constituent un grand chalenge, particulièrement pour les jeunes.

Pendant presque un an, des adolescents de onze écoles de Wuppertal ont entrepris un voyage émotionnel. Chaque samedi, quarante lycéens de 14 à 18 ans ont participé aux cours de danse dirigés par deux danseuses de la troupe de Bausch, Jo-Ann Endicott et Bénédicte Billiet, et supervisés avec intensité par Pina Bausch en personne.

Le film d’Anne Linsel et Rainer Hoffmann accompagne le processus des répétitions jusqu’à la première. Nous voyons les jeunes lors de leurs premières tentatives encore maladroites pour transposer les thèmes du spectacle dans le mouvement et la chorégraphie jusqu’à trouver leur propre forme d’expression corporelle. Ils se découvrent eux-mêmes au cours d’un processus qui les conduit à un dépassement personnel significatif. Des contacts doux et timides, mais aussi agressifs, sont condensés en autant d’expériences individuelles que beaucoup de ces jeunes font sur la scène pour la première fois.

Pina Bausch a constamment encouragé les jeunes danseurs à « être euxmêmes». Derrière leurs mouvements se révèlent les angoisses, les sentiments, les désirs et leurs « rêves de danse ». A la fin, chacun d’entre eux a non seulement grandi mais il est surtout devenu plus confiant en soi, plus indépendant et plus sceptique vis-à-vis des préjugés. Pina Bausch est décédée le 30 juin 2009. TANZTRÄUME montre les dernières prises de vues et la dernière interview de la danseuse et chorégraphe célèbre dans le monde entier.